Synaya - 1

Synaya avait encore une fois efraint les anceintes du Palais pour pratiquer le Feu. L'adrénaline qui lui coulait dans les veines a chaque fois qu'elle manipulait le Feu lui faisait un trop grand bien, et la chaleur du feu qui caressait sa peu était d'un pur plaisir qu'elle ne put s'empecher de sortir d'entre les quatres murs de l'immense Palais Impérial. Ce fit depuis un peu plus de 2 ans déjà que les messagers de Dieu lui ont révélés qu'elle était Porteuse du Feu, et la jeune fille d'à présent 16 ans manipulait assez bien ses immenses pouvoirs, meme que de temps en temps elle pouvait découvrir des façades étrangères de ses pouvoirs.
Elle était justement en train de pratiquer ses techniques de base que ses maitres lui ont enseigné avec ses pouvoirs plus évolués lorsqu'une servante mis à son service vint courrir vers elle.
- Votre Altesse! lui lança la servante, le souffle court d'avoir parcouru une telle distance en courant.
- Qu'y a-t-il? lui répondit Synaya.
- C'est de justesse que je vous retrouve! Sa Majesté s'inquiète de vous, et il ne tardera pas à relacher une escouade de gardes à vos trousses!
- D'accord, j'arrive! dit la jeune fille, malgré elle.
*D'ailleur, mon père ne devrait pas etre surpris que je me suis encore enfuie temporairement. Ce n'est pas la première fois! Mais vu que nous sommes en guerre, il est plus prudent ces temps-ci.*
Elle se rendit alors au Palais, avec sa servante qui progressait difficilement derrière elle vue sa course folle de tout à l'heure et son age.

Suivie de sa servante, Synaya parcouru les corridors du palais qui jouissaient d"une architecture impressionante et aux murs décorés de tapisseries, de tableaux et de trophés de toutes sortes. Des meubles élégants ainsi que des sofas luxueux étaient adossés aux murs gris de pierre. Depuis 16 ans elle avait parcouru les multiples couloirs, chambres, halls, et bien d'autres salles de l'imposant Palais Impérial, et par à présent ils n'avaient plus aucun secret pour elle. Enfin, ils aboutirent dans une anti-chambre adjacente au Hall du throne Impérial, sur lequel elle devras prendre la place de son père contre son gré.
Presque aussitot, seul Syana fut autorisée l'accès par des gardes postés au-dehors des portes imposantes ornées d'or.
Elle entra, tete basse, comme le veut la coutume. Ses vetements, qui constituaient un sorte de justaucorps de cuir noir ornées d'arabesques de fil d'or, ainsi qu'une toge avec l'emblème du peuple du Feu qu'elle portait par-dessus, étaient collés à son corps par la sueur. Ses cheveux avaient été hatement peignées et coiffés selon la derniere mode.
Arrivée au bout du hall, à quelques metres du throne d'or sertit de pierres précieuses. elle se mit à genoux et attendit que son père commence à parler, sinon le contraire serais une insulte à la famille Impériale.
- Tu m'as hautement déçu encore une fois, ma fille. Tu as agis stupidement et sans penser aux conséquences de tes actions. Déjà que j'ai assez de misère à te marier, car aucun noble de cet Empire ne veut d'une femme rebelle et belliqueuse. De plus, je dois te convaincre à me remplacer sur le throne dans quelques années, lorsque tu seras à majorité. Ce n'est pas assez que tu t'enfuie je ne sais ou, pour faire je ne sais quoi, alors que nous sommes en guerre? Ce serais une immense défaite pour notre Empire que tu sois gardée comme hotage contre nous. Tous les hommes et montants d'argent déversés dans cette guerre seraient perdus, et pour quoi? Pour les betises d'une jeune adolescente inconsciente! Cette perte constitueraient la défaite de cet empire. J'éspère que tu as conscience de cela.
Chacun des mots de son discours trahissaient son couroux. L'Empereur n'était pas du genre abusif ou cruel, tout au contraire: il aimait son peuple et faisait tout ce qu'il pouvait pour son bien-etre. Cependant, c'était un vrai ouragan qui se déchainait lorsque l'Empereur se fachait
- Oui, mon père, répondit Synaya sans aucune trace de peur, ni de résistance dans la voix.
L'Empereur soupira. Sa rage semblait avoir dissipé.
- Tu es ma fille, Synaya, et pour savoir diriger un peuple, il faut savoir qu'une chose: avec le pouvoir viens la responsabilité, la responsabilité de milliers de gens à travers l'Empire. Et en temps de guerre comme maintenant, cette notion est plus importante que jamais. Ne l'oublie jamais, Synaya. Elle te sera précieuse.
- Oui, mon père.
- Bien. Mais ne pense pas que cet incident sera oublié; je posterai des gardes à tes cotés vinght-quatre heures sur vinght-quatre, toutes les semaines. Et ceci, jusqu'a temps je jugerai que tu seras assez responsable pour prendre soins de toi-meme.
- Mais -!
- Ne riposte pas! lui coupa son père. Maintenant, vas!
- Oui, mon père.
C'est avec réticence et répugnance que Synaya quitta le Grand Hall. À sa sortie, deux gardes portant l'embleme et les couleurs de l'Empire (soit le rouge, l'orange, l'or et le noir) lui furent assignés et restèrent à ses cotés jusqu'à ce qu'elle se soit refugiée dans ses appartements. Alors, les deux gardes se postèrent à sa porte, et trois autres patrouillaient au sol sous ses fenetres. Pleurant de désespoir, elle se laissa tombée mollement sur le lit avec la dernière pensée avant de s'endormir dans ses larmes qu'elle avait perdu la confiance de son père et avait déçu Dieu puisque, désormais, elle ne pourrais plus continuer sa mission de Porteuse en restant enfermée la moitié du temps dans sa chambre, ou ayant des gardes Impériaux à ses cotés.

Synaya fulminait. Voila déjà plusieurs jours qu'elle s'était enfermée dans sa chambre. Bien qu'elle soit sa propre geolière, elle n'osa pas sortir de ses appartements puisqu'elle ne jouissait d'autant de liberté. Depuis, l'horraire de sa journée n'avait pas en grands points changée; tous les matins, sa servante Raya lui apportait son petit-déjeuner au lit. Puis, Synaya s'habillait et faisait sa toilette. Presque toute la journée, son maitre Néluid s'affectait à son éducation académique, qui constituait les sciences, les mathématiques, l'histoire, l'histoire de la nature et la géographie. Son maitre, originaire du peuple de l'Eau, arrivait à grand peine à faire Synaya se concentrer dans ses études ces derniers jours. L'enlèvement de sa liberté la contrariait plus qu'elle n'en laissa parraitre, c'est sur.
- Synaya, essaie au moins de te concentrer! lui dit son maitre un jour, alors que Synaya était (encore) dans la lune durant un cours de mathémathiques.
- Désolé, Maitre, mais je ne comprends toujours pas comment calculer cette foutue de pente! Le delta y sur le delta x ne me dit vraiment rien.
Néluid soupira d'exaspération.
- C'est pourtant bien simple! La pente, dite m, est égale au delta y sur delta x, ce qui est égal à y2-y1 sur x2-x1. Si tu prends deux points sur la droite, soit (-1, -4) et (2, 5), tu obtiens -4 -5 sur -1 -2…
- … et cela donne -9 sur -3, oui?
- Précisément! Voilà, si tu t’y mets, tu peux aisément résoudre un tel problème.
- Et la réponse, en simplifiant, est -3 sur -1, dite 3.
- Parfait ! Synaya, tu es dottée d’une vive intelligence, mais aussi de paresse. Si tu y mets de l’effort, voila que tu peux y arriver. Mais attention, ce n’était qu’un exercice de révision de niveau 9e année! Voyons ce que tu peux faire avec des exercices plus compliqués…
- Tu veux dire, il y a plus compliqué que ça? Déjà s'a m'a pris un peu plus de cinq minutes à résoudre un problème, semblerait-il si "simple"! Et tu es en train de me dire que ce n'est que de la révision? Tout ces efforts pour rien, alors! Et je ne vois vraiment pas comment tout ça m'aidera dans la vie. Je deviendrai - peut-etre - Impératrice, et meme si je le devenais, ce n'est pas comme je calculerai la foutue de pente sur un foutu de plan cartésien comme passe-temps! Alors, maitre? dites-moi en quoi cette formule est pertinente! Se facha Synaya.
- Tu veux savoir en quoi elle est pertinente? TU VEUX SAVOIR EN QUOI ELLE EST PERTINENTE? La seule chose qui n'est pas pertinente ici est TOI et tes commentaires IMPERTINENTS!!! se facha Néluid à son tour. Le maitre était rouge se rage et dans sa voix on pouvais y lire sa furreur. Jamais un de ses élèves ne l'avait ainsi adressé la parole, meme pas sa propre fille qui à présent résidait à l'autre bout du continent. Tous ses élèves et ses apprentis s'étaient faits la joie d'apprendre tout ce que Néluid avait à leur apprendre, sans jamais le questionner. Et voila que cette jeune fille, la princess Impériale elle-meme, doutait de son savoir! Jeune fille, continua-t-il, je commence vraiment à perdre patience! Douter de mon savoir ainsi est un immense manque de respect, surtout de la fille de l'Empereur lui-meme! Pourtant, tu devrais savoir valoir le respect et la politesse vu ton rang social et ton sang impérial. Mais maintenant je voie que la famille impériale n'est pas mieux ou différente que les marchands avares ou les mandiants qui gissent dans les rues. Le maitre se calma un peu. Tu veux vraiment savoir en quoi le calcul de la pente est pertinent? A chaque jour, dans les hopitaux, on fait le rapport de la pente du poid d'un enfant par rapport à sa santé, ou les chances qu'un patient a à survivre par rapport à son état et à sa santé. La pente peut aussi etre utiliser afin de démontrer la croissance de l'économie d'une compagnie, ou les revenues qu'un marchand accumule chaque jour par rapport aux articles qui lui restent à vendre. Bref, les rapports de la pente sont utilisées à chaque jour et aide à notre société.
- Je suis désolé de vous avoir douté, maitre. Je ne suis qu'une jaune fille belliqueuse et ignorante et je ne mérite pas vois apprentissages. Veuillez me pardonner.
- Tu n'es pas une mauvaise fille, Synaya, mais des fois tu agis avant de penser. Je te pardonne, mais sache que la diplomatie, la segesse et le savoir sont les meilleures façons de résoudre un problème, plutot que la violence, l'action et l'agressivité. Puise tout le savoir de ce que tu apprends à tous les jours. Ce savoir peut te donner un avantage dans les situations les plus étroites. Le savoir mène aussi à la destruction, mais si tu sais l'utiliser de la bonne façon, alors il te mènara à bien. Dailleurs, c'est pile ce que ton père fait tous les jours; il puise le savoir afin de l'utiliser pour le bien de son peuple, et de sa propre fille. Ce n'est pas pour rien que tu as perdue toute liberté; ton père fait ce qu'il croit le plus juste pour son peuple, et pour toi. Ne doute pas de ses actions, car un jour il se peut que tu réalises et que tu acceptes le fait que ton père ne te voulais que du bien car, meme s'il adore son peuple, tu es la première personne dans son coeur. Ne l'oublie jamais.
Et c'est ce qu'elle fut. Les dernières paroles du maitre résonnèrent dans sa tete encore longtemps depuis se jour, et elle ne les oublièrent jamais...